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Lorsqu’elle examine les demandes d’asile et octroie sa protection, la Belgique remplit une obligation internationale. Elle applique la Convention de Genève de 1951 et la réglementation européenne, qui définissent les conditions de reconnaissance du statut de réfugié et de la protection subsidiaire. | Lorsqu’elle examine les demandes d’asile et octroie sa protection, la Belgique remplit une obligation internationale. Elle applique la Convention de Genève de 1951 et la réglementation européenne, qui définissent les conditions de reconnaissance du statut de réfugié et de la protection subsidiaire. | ||
Il est vrai que ces reconnaissances sont en augmentation ces dernières années : le taux de décisions positives rendues par le Commissariat Général aux Réfugiés et aux Apatrides (CGRA) est passé de 29,4% en 2013 à plus de 62,8% aujourd’hui). Mais cela ne s’explique pas par un changement de cap de la Belgique, ce sont les nationalités des demandeurs d’asile qui ont évolué. Parmi eux se trouvent actuellement de nombreux Syriens, Irakiens et Afghans, originaires de pays en guerre et dont le besoin de protection est avéré. | Il est vrai que ces reconnaissances sont en augmentation ces dernières années : le taux de décisions positives rendues par le Commissariat Général aux Réfugiés et aux Apatrides (CGRA) est passé de 29,4% en 2013 à plus de 62,8% aujourd’hui). Mais cela ne s’explique pas par un changement de cap de la Belgique, ce sont les nationalités des demandeurs d’asile qui ont évolué. Parmi eux se trouvent actuellement de nombreux Syriens, Irakiens et Afghans, originaires de pays en guerre et dont le besoin de protection est avéré. | ||
Par définition, les réfugiés viennent avant tout chercher la protection de la Belgique. Voici toutefois comment s’organise leur droit au travail et à l’aide sociale (voir un très bon dossier de la RTBF à ce sujet.) Pendant l’examen de leur dossier, les demandeurs d’asile n’ont droit qu’à une aide matérielle, fournie par Fedasil et ses partenaires : ils sont logés, nourris et accompagnés. A moins que la procédure ne se prolonge au-delà de quatre mois, ils n’ont pas accès au marché du travail. | |||
Ensuite, s’ils reçoivent le statut de réfugié ou la protection subsidiaire, ils obtiennent un droit au séjour en Belgique, un accès au marché du travail et un droit à l’aide financière du CPAS. Celle-ci sera bien souvent nécessaire dans un premier temps, pour leur permettre de se construire une vie en Belgique. Mais cela ne veut pas dire qu’ils en feront usage longtemps : une étude menée par l’ULB et la KUL montre qu’au moment de la reconnaissance de leur statut de réfugié, 19% des personnes sont déjà sur le marché du travail, et que quatre ans plus tard, c’est le cas de 55% d’entre elles. Un score qui tend à se rapprocher de celui de la moyenne de la population belge, à savoir 65%. | |||
Une étude réalisée par des économistes de l’Université Catholique de Louvain (UCL) estime que l’impact budgétaire de l’immigration est de 0,5% du PIB, soit environ deux milliards d’euros actuellement, indique mercredi le quotidien Le Soir. | |||
Frédéric Docquier, l’un des auteurs de la recherche, reconnaît toutefois qu’on manque actuellement de données sur les demandeurs d’asile pour affirmer que la vague actuelle aura des effets semblables aux précédentes. | |||
Il souligne cependant “qu’on constate aussi que dans des pays comme la Syrie, le niveau de formation a augmenté ces dernières années. Les jeunes qui arrivent ont un meilleur niveau que la moyenne de leur pays, même si ce niveau est inférieur à ce qu’on connaît ici“. | |||
Sur base de ces constats, l’étude plaide pour accorder rapidement le droit de travail aux demandeurs d’asile. | |||
Il n’y a pas autant de populations immigrées qu’on pourrait le croire parmi les bénéficiaires des allocations familiales ou de chômage. Et s’ils s’y retrouvent, c’est souvent parce qu’ils sont victimes de discrimination à l’embauche.Il faut savoir qu’aucune aide n’est accordée du simple fait d’être un étranger. Les personnes en séjour irrégulier (donc sans papiers) n’ont droit à aucune aide sauf l’aide médicale urgente. Il n’y a qu’une seule exception dans le cas d’un enfant mineur en état de besoin. Seul le statut de réfugié (ou autre protection) permet d’avoir droit au revenu d’intégration sociale et d’avoir accès légalement au marché du travail.Certains employeurs profitent des personnes en situation irrégulière pour les embaucher de manière non déclarée et les soumettent à de très bas salaires et à des conditions de travail précaire. Notons que les migrants occupent très souvent des emplois peu qualifiés et pénibles. Par contre, dans de nombreux cas, ils peuvent générer des emplois lorsqu’ils créent leurs propres entreprises. Ils paient les impôts et injectent de l’argent dans notre économie. | |||
=== Il y a une explosion de demandeurs d'asile en Europe: faux === | === Il y a une explosion de demandeurs d'asile en Europe: faux === |