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(Page créée avec « Préjugés concernant la torture == La torture est principalement utilisée contre des suspects de terrorisme et en temps de guerre == Les recherches d’Amnesty International montrent que la torture et les autres formes de mauvais traitements continuent d’être un problème dans de nombreux pays confrontés à des menaces réelles ou supposées contre la sécurité nationale, y compris au terrorisme. Cependant, l’accent mis sur ces pratiques dans le cad... ») |
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Il n’existe pas plusieurs degrés de torture. La torture se définit d’un point de vue juridique comme tout acte par lequel une douleur ou une souffrance physique ou mentale intense est infligée intentionnellement à une personne pour la punir ou obtenir des informations. Aucune torture n’est « légère ». Toutes les formes de torture sont abjectes et illégales – y compris les décharges électriques, les coups, les viols, les humiliations, les simulacres d’exécution, les brûlures, les privations de sommeil, les simulacres de noyade, les postures contorsionnées imposées pendant de longues heures et l’utilisation de tenailles, de drogues ou de chiens. Malheureusement, toutes ces méthodes sont couramment employées dans le monde. | Il n’existe pas plusieurs degrés de torture. La torture se définit d’un point de vue juridique comme tout acte par lequel une douleur ou une souffrance physique ou mentale intense est infligée intentionnellement à une personne pour la punir ou obtenir des informations. Aucune torture n’est « légère ». Toutes les formes de torture sont abjectes et illégales – y compris les décharges électriques, les coups, les viols, les humiliations, les simulacres d’exécution, les brûlures, les privations de sommeil, les simulacres de noyade, les postures contorsionnées imposées pendant de longues heures et l’utilisation de tenailles, de drogues ou de chiens. Malheureusement, toutes ces méthodes sont couramment employées dans le monde. | ||
== Dans certaines circonstances, elle sert un intérêt supérieur == | == Dans certaines circonstances, elle sert un intérêt supérieur == | ||
Non. La torture n’est jamais légale ni acceptable. Les pays qui, actuellement, ne la punissent pas par la loi violent les normes internationalement reconnues. En termes juridiques, l’interdiction absolue de la torture et des autres mauvais traitements est intangible, c’est-à-dire qu’elle ne peut souffrir aucune dérogation, même dans des circonstances exceptionnelles. Cette interdiction a atteint un tel degré de consensus international qu’elle est devenue une règle du droit international coutumier, qui est contraignant même pour les États qui ne sont pas parties aux traités relatifs aux droits humains. Cependant, de nombreux États continuent aujourd’hui de torturer pour de multiples raisons, principalement parce qu’ils tirent profit de la torture – ou croient le faire – et que les responsables présumés sont rarement traduits en justice. Il reste beaucoup à faire pour mettre fin à cette pratique abjecte. == Seuls quelques-uns des pires gouvernements utilisent la torture == Au cours de ces cinq dernières années, Amnesty International a signalé des cas de torture et d’autres mauvais traitements dans 141 pays de toutes les régions du monde. Si dans certains de ces pays l’utilisation de la torture peut être exceptionnelle, dans d’autres elle est généralisée, et même un seul cas de torture ou d’autres mauvais traitements est inacceptable. Les éléments recueillis par Amnesty International et ses recherches mondiales, confortés par plus de 50 ans d’expérience de la collecte de données et du travail de campagne contre cette violation des droits humains, montrent que la torture prospère encore. | Non. La torture n’est jamais légale ni acceptable. Les pays qui, actuellement, ne la punissent pas par la loi violent les normes internationalement reconnues. En termes juridiques, l’interdiction absolue de la torture et des autres mauvais traitements est intangible, c’est-à-dire qu’elle ne peut souffrir aucune dérogation, même dans des circonstances exceptionnelles. Cette interdiction a atteint un tel degré de consensus international qu’elle est devenue une règle du droit international coutumier, qui est contraignant même pour les États qui ne sont pas parties aux traités relatifs aux droits humains. Cependant, de nombreux États continuent aujourd’hui de torturer pour de multiples raisons, principalement parce qu’ils tirent profit de la torture – ou croient le faire – et que les responsables présumés sont rarement traduits en justice. Il reste beaucoup à faire pour mettre fin à cette pratique abjecte. | ||
<nowiki>== Seuls quelques-uns des pires gouvernements utilisent la torture ==</nowiki> | |||
Au cours de ces cinq dernières années, Amnesty International a signalé des cas de torture et d’autres mauvais traitements dans 141 pays de toutes les régions du monde. Si dans certains de ces pays l’utilisation de la torture peut être exceptionnelle, dans d’autres elle est généralisée, et même un seul cas de torture ou d’autres mauvais traitements est inacceptable. Les éléments recueillis par Amnesty International et ses recherches mondiales, confortés par plus de 50 ans d’expérience de la collecte de données et du travail de campagne contre cette violation des droits humains, montrent que la torture prospère encore. |