« Pauvreté et droits humains » : différence entre les versions

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=== "Ils sont nombreux à frauder l'aide sociale, c'est plus facile que de travailler" ===
=== "Ils sont nombreux à frauder l'aide sociale, c'est plus facile que de travailler" ===
L'affirmation "ils sont nombreux à frauder l'aide sociale, c'est plus facile que de travailler" est un stéréotype qui est souvent utilisé pour justifier la réduction des aides sociales. Cependant, il n'y a aucune preuve pour étayer ce stéréotype. En réalité, les fraudes aux aides sociales sont très rares. Selon l'association "Equipes populaires", ''à la fin 2013, la ministre des Affaires sociales Maggie De Block comman­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­di­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tait une enquête auprès de tous les CPAS de Belgique pour quan­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ti­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­fier l’am­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­pleur de ces fraudes aux allo­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ca­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tions sociales. Si l’on compare le nombre de fraudes consta­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tées au nombre moyen de béné­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­fi­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ciaires des CPAS qui ont répondu à cette ques­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tion, le pour­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­cen­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tage de fraude s’élève à 4,14% pour le revenu d’in­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­té­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­gra­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tion, 4,47% pour l’aide sociale équi­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­va­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­lente et 1,69% pour l’aide médi­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­cale. Un phéno­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­mène presque anec­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­do­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tique qui contraste de manière violente avec le discours poli­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tique qui érige cette lutte en prio­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­rité. Une violence d’au­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tant plus forte quand on envi­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­sage le problème par l’autre bout de la lorgnette : celui du non-recours aux droits sociaux. Ici, les chiffres sont autre­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ment plus signi­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­fi­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ca­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tifs. D’après une étude réali­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­sée plus ou moins au même moment que le rapport comman­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­dité par la ministre De Block, 57% à 76% des ayants droit au RIS n’y ont concrè­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­te­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ment pas accès !''
L'affirmation "ils sont nombreux à frauder l'aide sociale, c'est plus facile que de travailler" est un stéréotype qui est souvent utilisé pour justifier la réduction des aides sociales. Cependant, il n'y a aucune preuve pour étayer ce stéréotype. En réalité, les fraudes aux aides sociales sont très rares. Selon l'association "Equipes populaires", ''à la fin 2013, la ministre des Affaires sociales Maggie De Block comman­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­di­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tait une enquête auprès de tous les CPAS de Belgique pour quan­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ti­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­fier l’am­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­pleur de ces fraudes aux allo­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ca­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tions sociales. Si l’on compare le nombre de fraudes consta­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tées au nombre moyen de béné­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­fi­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ciaires des CPAS qui ont répondu à cette ques­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tion, le pour­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­cen­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tage de fraude s’élève à 4,14% pour le revenu d’in­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­té­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­gra­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tion, 4,47% pour l’aide sociale équi­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­va­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­lente et 1,69% pour l’aide médi­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­cale. Un phéno­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­mène presque anec­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­do­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tique qui contraste de manière violente avec le discours poli­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tique qui érige cette lutte en prio­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­rité. Une violence d’au­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tant plus forte quand on envi­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­sage le problème par l’autre bout de la lorgnette : celui du non-recours aux droits sociaux. Ici, les chiffres sont autre­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ment plus signi­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­fi­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ca­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tifs. D’après une étude réali­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­sée plus ou moins au même moment que le rapport comman­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­dité par la ministre De Block, 57% à 76% des ayants droit au RIS n’y ont concrè­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­te­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ment pas accès !''<ref>https://www.equipespopulaires.be/analyse/un-etat-social-tres-actif-dans-la-chasse-a-la-fraude-sociale-avril-2022/</ref>


Le fait est que la plupart des gens qui reçoivent des aides sociales sont des travailleurs acharnés qui font de leur mieux pour joindre les deux bouts. Ils sont souvent confrontés à des obstacles importants, tels que le chômage, la maladie, le handicap ou la discrimination. Les aides sociales leur permettent de subvenir à leurs besoins de base et de se remettre sur pied.
Le fait est que la plupart des gens qui reçoivent des aides sociales sont des travailleurs acharnés qui font de leur mieux pour joindre les deux bouts. Ils sont souvent confrontés à des obstacles importants, tels que le chômage, la maladie, le handicap ou la discrimination. Les aides sociales leur permettent de subvenir à leurs besoins de base et de se remettre sur pied.


Il est important de se rappeler que les aides sociales ne sont pas une vie facile. Les bénéficiaires des aides sociales sont souvent soumis à des conditions strictes, telles que des exigences en matière d'emploi et de formation. Ils peuvent également être stigmatisés par la société.
Il est important de se rappeler que les aides sociales ne sont pas une solution facile. Les bénéficiaires des aides sociales sont souvent soumis à des conditions strictes, telles que des exigences en matière d'emploi et de formation. Ils peuvent également être stigmatisés par la société.


== Réferences ==
== Réferences ==
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